Si Arkan Esports montre maintenant des performances excellentes malgré sa récente apparition sur la scène du LEC, rien n’était moins sûr lorsque la structure a été fondée. Adrien Roure, seul, s’est mis en tête de trouver les meilleurs collaborateurs possibles. Cette décision a mené à la recherche de profils bien particuliers pendant presque un an. Voici son histoire :
Cinq spécialistes, cinq pôles
J’étais dans mon salon, face à une feuille blanche. Enfin, à l’exception de 2 mots écrits en haut : « Arkan Esports ». Il était temps pour moi de définir qui allait s’investir dans ce projet et m’aider à mettre en place une structure solide et innovante.
Je commençais à écrire : il me fallait cinq collaborateurs spécialistes d’un domaine en particulier. Chaque collaborateur serait à la tête d’un pôle.
Je définissais chaque pôle : Esport, Merch, Média/Réseaux Sociaux, Trésorerie, et Marketing. Après plusieurs appels, des recherches ayant duré des jours et des nuits entières à me creuser la tête, j’étais face à un constat alarmant : je ne connaissais personne, et personne ne me connaissait.
C’est là que tout fut clair pour moi : je devais trouver des talents que personne ne connaissait. De toute façon, ce n’est pas en volant les joueurs ou collaborateurs d’une équipe qu’on gagne les championnats du monde, Ocelote nous l’a bien montré.
Pôle n°1 : Esport
Les 5 noms de mes futurs associés étaient maintenant écrits, et je devais me dépêcher de partir chercher le premier en Ardèche.
Maxence Clouzet était un collaborateur essentiel pour moi. Sa capacité à gérer la WebTV RivageEsports avait fait de lui un élément très convoité par la plupart des équipes du monde. Seulement, il était si dur à rencontrer qu’il tomba peu à peu dans l’oubli. Cependant, j’avais une longueur d’avance sur tout le monde : j’avais observé qu’il était fan de festivals. La tâche ne fut pas aisée, mais à la fin du cinquième weekend de suite où je me détruisais les oreilles sur de la trance, je l’ai vu. Le lendemain, il était chez moi et signait son contrat en échange de quelques places VIP.
Pôle n°2 : Merch
J’avais maintenant un élément de taille avec moi, mais il me fallait trouver mon deuxième associé : Guilhem Puyol. Inconnu du grand public, Guilhem était un spécialiste des styles vestimentaires bretons. Toutes les tenues typiques devaient donc être validée par sa personne. Le convaincre n’a pas été difficile, je n’ai eu qu’à manger une crêpe avec lui et dire que c’était la meilleure que j’avais jamais mangée, et le contrat était signé.
Pôle n°3 : Média/Réseaux Sociaux
Cependant, le temps venait à manquer après ces plusieurs mois de recherche, et je repartais direction Juvignac pour rencontrer Quentin Bismaque, alias AirBuzz, qui poste et réagit avec humour sur le réseau social Twitter, pour ses milliers d’abonnés. Il avait pour moi la mentalité exacte que je voulais insuffler à la structure.
Ce fut probablement le collaborateur le plus difficile à convaincre, il aura fallu que je l’invite huit fois au restaurant et six fois au bar pour qu’il accepte de se joindre à nous.
Il m’avouera plus tard avoir été tout de suite motivé pour le projet, mais m’expliquera aussi que « des repas gratuits, c’est quand même vachement cool ».
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